Laurent Mareschal est né à Dijon en 1975. Il vit et travaille à Paris.
Au cours de déplacements de contextes symboliques, un geste simple devient le support à une confrontation politiqueérée contre le temps, une rencontre conviviale autour d’une installation éphémère fait émerger les récits historiques.
Anahita Bathaie est artiste plasticienne. L’exposition sitoutmétaitconté suit une résidence de trois mois à la Galerie Fernand Léger.
Un récit artistique aux formes esthétiques sans limite, guidé par une tension permanente. Celle de la double identité, celle de la vulnérabilité et de la force. Celle d’être une femme et une artiste aujourd’hui.
Depuis une vingtaine d'année, Soizic Stokvis, formée à la sculpture, a choisi d'appliquer la peinture au mur : en formes et en couleurs aussi simples, nettes et tranchées que dans la signalétique ou l'héraldique, soit directement, en aplats aussi couvrants que dans le bâtiment, soit en feuilles plastiques transparentes projetant leurs ombres colorées.
« (…) Desséchons ces marais, animons ces eaux mortes en les faisant couler, formons-en des ruisseaux, des canaux (...) Bientôt au lieu du jonc, du nénuphar dont le crapaud composait son venin, nous verrons paraître la renoncule, le trèfle, les herbes douces et salutaires... » Les mots de Buffon
Thomas garnier est artiste mais aussi chercheur ou hétérotopologue, tel que défini par Foucault dans son texte "les espaces autres". Cette recherche et construction de sens dans le ''liminal'' ou ''l'entre deux'' l'amène à produire des sculptures automatisées et effondrées
L’exposition « Inclinaisons et autres pentes» del’artiste Catherine Melin conclut une résidence de
plus de deux ans à la galerie Fernand Léger. Entre la Chine, la Russie et Ivry-sur-Seine, l’artiste
juxtapose et tisse un dialogue entre plusieurs histoires pour en faire la sienne.
Robert Milin s'attache aux gens ordinaires,
ceux qui forment la société invisible. Dire qu'il fait
oeuvre à partir de ces gens serait une définition
possible mais réductrice.
S’il est encore d’usage d’esquisser le portrait
d’un artiste en évoquant le médium sur lequel il a
jeté son dévolu, il ne peut en être ainsi pour la plasticienne
Alexandra Sá. Elle n’a pas, à ce jour, opéré
un choix parmi eux, unique et invariable;
Libre, vive, et profondément ancrée dans une pensée de l’art, l’oeuvre de Claire Maugeais ne connaît pas d’autre limite, que ce qu’il y a de plus acéré dans le geste artistique. Ce cheminement s’appuie sur des motifs récurrents qui, sans hiérarchie associent architecture et domestique, conscience et inconscience, logique et absurde.
Avec toutes les précautions d’usage chères aux scientifiques, l’exposition de Mirela Popa intitulée En cas de doute : Horizon 6 sonde les entrailles d’un territoire donné : les anciens terrains d’Ivry Confluences, anciens dépôts du BHV. Depuis quatre ans, l’artiste y déploie son regard d’artiste migrateur, entre horizons proches et territoires lointains.
Dans l’avant-garde des années 70, dans un mouvement de libération de la femme, Jacqueline Dauriac est invitée à exposer à l’ARC au musée d’art moderne de la ville de Paris, où elle produit une trentaine de peintures subversives «Lopes dans la statuaire antique» Parallèlement aux expositions muséales et galeries l’artiste développe sa carrière dans l’espace urbain...
L’expression Le Témoin Secondaire est issue du langage des expositions dites “historiques”. Elle fait allusion à la place prise par le spectateur dans un contexte où le passé est ramené au présent via la reconstitutions de situations qui appartiennent à d’autres espace-temps.
L’exploration d’un environnement, d’un espace, d’une architecture, à partir de l’expérience de la matière et de sa temporalité, constituent le
terrain de la recherche artistique d’Edouard
Sautai qui se formalise par le travail de la
sculpture, du dessin, de l’image, photographique et vidéo, et de l’in situ.
La galerie Fernand Léger de la Ville d’Ivry-sur-Seine et le Centre national des arts plastiques (Cnap) s’associent pour réaliser l’exposition « Le territoire à l’oeuvre » qui explore, dans toute sa diversité, le processus créatif de la commande artistique dans l’espace urbain à travers la collection des études et maquettes du Cnap, des années 1980 à nos jours.
L’exposition « Préfigurer » à la Galerie Fernand Léger à Ivry permettra d’aborder les différentes échelles de Matrice. Matrice est une sculpture qui propose le langage comme espace de déambulation. Elle est constituée des moules des 26 lettres de l’alphabet.
Ainsi, la lettre n’apparaît pas en volume mais en creux, formée par les bords plus ou moins disjoints...
Dans le dialogue des yeux qu’ils entretiennent depuis plus de trente ans, les peintres Arezki-Aoun et Olivier Le Bars ont décidé de se remettre dans la main de Cézanne, pour une expérience inédite de peinture.
L’exposition « Méta-Territoires 2015 » explore à travers la présentation de deux installations numériques et une série d’oeuvres fixes pour la plupart inédites, les thèmes de la ville et de ces transformations urbanistiques telles que les connaît Ivry-sur-Seine. Sensible à l’évolution du développement des villes et à leur mondialisation...
Les thèmes de l’intimité et de l’itinérance accompagnent le travail de Benoît Piéron depuis plusieurs années. A la construction d’habitats précaires, tels une cabane et une tente remplies d’objets moins fonctionnels qu’ornementaux, a succédé la création d’ornements ou d’objets domestiques esseulés, attendant un espace pour les accueillir
"Rien ne semblait pouvoir arrêter cette dynamique artistique emprunte de jeunesse d'esprit, d'explorations formelles, tout en utilisant les techniques dont il avait une longue maîtrise : la sculpture, la gravure, la lithographie ...
Ses œuvres, subtils dialogues avec ces pratiques, dégagent une infinie liberté."
Et pendant ce temps là, un autre processus prend forme dans les Gorges de la Sioule en Auvergne, SARABANDE, où les vaches investissent une œuvre dont l’artiste s’autorise de rythmer. Un hasard de danse et une orchestration de sa levée.
Cette folle déambulation dans ces salles investies par les deux artistes, me fait rêver à une mise en espace qui m'apportera un surplus de bonheur lors de ma prochaine visite. Cette exposition offrira à tous une étonnante et merveilleuse occasion de vivre d’escales en escales, cette croisière sur L’ EAU-DEUX LA SURFACE.
Connu pour sa peinture théâtralement crépusculaire, son oeuvre au noir, son oeuvre au rouge dans laquelle il interroge le coeur primitif de ses réflexes de créateur, Gérard Alary est connu aussi pour avoir fréquenté les grands sites et en particulier les friches spirituelles.
Clément Borderie est sculpteur et peintre, sauf qu’il ne sculpte pas mais réalise des dispositifs à faire des toiles. Et qu’il ne peint pas davantage, mais laisse agir l’environnement sur ces matrices pour en capter une image.
J’accepte les signes, dit l’artiste, et c’est un accident somme toute trivial, une chute, qui est à l’origine de l’ample et majestueux triptyque rouge et noir qui absorbe toute la lumière de l’atelier de Viswanadhan.